L’association Salomon

Salim et Rémi ont eu la chance de pouvoir poser quelques questions à Pierre Larue, membre de l’association Salomon, Plongeur Photographe de l’expédition Lapérouse.


D’autres expéditions sont-elles prévues ?

L’expédition de recherche archéologique de 2008 sera la dernière organisée par notre association. Nous maintenons toujours des contacts par courrier ou courriel avec les autorités de l’île de Vanikoro : règlement pour l’entretien du monument La Pérouse du village de Païou et aides diverses ponctuelles comme le don de médicaments à l’occasion d’escales de nos membres lors de croisières dans l’archipel des Salomon.
Qu’aimeriez-vous découvrir ?
Nous aurions aimé retrouver des objets appartenant à La Pérouse ainsi que des preuves du passage de l’expédition en Nouvelle-Calédonie comme des restes d’animaux endémiques (coquille de nautile, cagou…) ou des objets canaques typiques (hache ostensoir, sculptures…).
Lors de vos précédentes expéditions, quelles ont été vos plus grandes difficultés ?
Les difficultés les plus importantes furent d’origine humaine : négociation avec les autorités de la République des Salomon pour obtenir un permis de recherche à un prix raisonnable et la signature d’un accords pour le retour dans le patrimoine français des objets retrouvés à terre et sur les deux épaves.
A noter en 2008, l’extrême difficulté pour les plongeurs archéologues de parvenir au niveau de la couche archéologique de l’épave de La Boussole en raison de l’effondrement des parois de la faille, couvrant le gisement de plusieurs mètres cube de sédiments d’origine corallienne.

Quelle découverte vous a le plus marqué ?
Il y en a plusieurs.
-En 1999, la localisation du « Camp des Français », sur la rive droite de la rivière Lawrence près du village de Païou, conforme à la tradition orale recueillie par le capitaine Dillon en 1827.
La découverte d’une fourchette en argent aux armes de la famille de Fleuriot de Langle (second de La Pérouse).
-En 2003, découverte d’un squelette presque complet d’un membre de l’expédition : l’inconnu de Vanikoro. Il n’a toujours pas été identifié et sera inhumé cet été à Brest au cours d’une cérémonie officielle par la Marine nationale.
-En 2005, découverte d’un sextant signé Mercier permettant d’identifier formellement l’épave de La Boussole.

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