Le voyage (5°4)

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Au cours du voyage Lapérouse et son équipage vont connaître différentes péripéties au cours desquelles le commandant montre son soucis permanent de sauver la vie des hommes.

Dans le journal de bord du 24 février au 15 mars 1786  »Escale a la Conception (au Chili) »
Avant le départ, Lapérouse organise une fête et invite toutes les dames de la Conception. Il y a un grand repas puis un bal avec 150 personnes , hommes et femmes. Le lendemain, il se sert de la tente pour donner un grand dîner avec l’équipage. Les hommes sont alors plus heureux que le jour où ils sont sortis de Brest.

Dans le journal de bord du 9 au 10 avril 1786 »Escale sur l’ île de Pâque ».

Ils ont fait escale sur l’île de Pâque pour « faire le bien » . Mais, en arrivant, ils ont vu des indiens turbulents, et ce sont dit qu’il vaudrait mieux ne rester là qu’une dizaine d’heures. Ils les ont comblés de présents, ils ont semé leurs champs, ont donné des animaux. Néanmoins, les indigènes les ont attaqués à jet de pierre et ils leurs ont volé tout ce qu’il était possible de prendre.

 Dans le journal de bord en juin 1786  »Combattre le scorbut ».

L’humidité est extrême, le brouillard et la pluie pénètrent les habits des matelots. Il n’y a aucun rayon de soleil pour les sécher. Lapérouse sait que l’humidité favorise le scorbut toujours absent à bord. Pour éviter qu’il apparaisse, il fait faire des feux qui servent aussi à sécher les vêtements. Il fait distribuer des habits secs et ajoute discrètement du quinquina dans le déjeuner.

Témoignage d’un marin de l’Astrolabe  »Visite tragique aux îles Samoa »,le 11 décembre 1787.

M.de Langle fut le premier attaqué par ces féroces barbares. Dès le commencement de l’attaque, il fut renversé de la chaloupe où il était monté, et tomba avec le capitaine d’arme et le maître charpentier. Les survivants de l’équipage ont essayé de se retirer mais ils ont été massacrés sans que ceux des frégates aient pu leur porter secours… La mort de monsieur de Langle, qui avait l’amitié et la confiance de son équipage, mit à bord tout le monde au désespoir.

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